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    Des plantes africaines peuvent induire de très bon résultats dans certaines pathologies lourdes et notamment le LED.

    Le Docteur Pierre Tubéry utilise certaines plantes notamment la Sélongénine pour soigner le lupus.

     

    Mon Témoignage :

    j'ai découvert l'existence de cette plante il y a maintenant plus d'une dizaine d'années, période à laquelle les poussées lupiques étaient particulièrement virulantes. A l'époque je prenais 60 mg de solupred par jour.

    j'ai voulu tester cette plante. soucieuse de la toxicité de certaines plantes africaines et des intéractions médicamenteuse j'en ai donc parlé au Professeur qui me suivait à l'Hôpital Saint Louis à Paris.
    Une analyse de la plante en question à donc été éffectué au laboratoire de l'Hôpital Saint Louis. Ayant été jugé sans toxicité et non nocive pour la santé, le Professeur m'a autorisé à suivre ce traitement si je le desirai vraiment.

    Je l'ai pris pendant près de 6 mois. Des résultats très positifs ont été observés sur mon état général et sur l'inflammation des tissus et guérison de mon hepatite A.

    Je compte d'ailleurs reprendre le traitement.

    Pour en savoir plus :

    Securidaca /ongepedoncu/ata (Fres)
    Botanique -


    Arbuste de la savane souda no-sahélienne, de 2 à 4 M de haut, aux feuilles persistantes,
    oblongues, de 5 cm sur 2 cm
    Les fleurs apparaissent pendant la saison des pluies. Elles sont entre rose et violet, déployées en racème. La corolle
    comprend 3 pétales: 2 latéraux et 1 antérieur constituant la carène.
    Le fruit est un akène, présentant une excroissance en forme d'aile membraneuse.


    Usages traditionnels -


    C'est la poudre de racines séchées qui est administrée per os, à la dose quotidienne approximative de 500 mg ; cette poudre
    a une forte odeur de salicylate de méthyle et un effet sternutatoire. ,
    Les tradipraticiens n'utilisent que les racines de petit calibre, plus riches, de fait, en principe actif. 1
    Il s'en servent dans les affections cutanées: eczémas, psoriasis, où e*istent la composante allergique ou auto-immune; en
    usage local, ils l'appliquent sur des cicatrices vicieuses.
    Une ethnie l'appelle "le remède qui fait venir les enfants". Cette indication n'est pas contradictoire avec l'activité de
    modulation immunitaire présumée.


    Toxicologie -


    Aucune toxicité viscérale ni hématologique, ni tératogène, n'a été décelée. Seuls les extraits concentrés ont montré des
    signes d'irritation gastrique.


    Présentation galénique -


    Cette irritation digestive était connu des guérisseurs; il est dû à la saponine présente dans la plante et qui s'est, justement,
    avérée être le (ou l'un des) principe(s) actif(s).
    Pour éliminer cette toxicité, on a procédé à l'hydrolyse de l'extrait sodé de la racine, qui élimine la chaîne glucidique (5
    glucoses) et libère la génine : un acide-alcool polyterpénique de PM 518, insoluble dans l'eau et qui constitue au minimum
    25% de l'hydrolysat : c'est la Sénégénine.
    La salification au Magnésium la rend plus soluble et assure une meilleure assimilation intestinale.
    Cet hydrolysat salifié au Mg, administrable en gélules ou en comprimés, a été nommé SLMg ou Sélongénine@ .Un
    laboratoire vétérinaire utilise l'hydrolysat non salifié, en gélules, sous le nom d'EPICALM (AMM vétérinaire en 1978) pour
    l'eczéma des chiens et des chats.
    Pour l'usage humain, la présentation est en comprimés de 250 mg d'extrait végétal hydrolysé, contenant au minimum 65 mg
    de Sénégénate de Mg.

    Pharmacologie -


    Elle est commune à la saponine, à la Sénégénine et au Sénégénate de magnésium. Ces 3 substances, purifiées, ont montré:
    -in vitro:
    a) -une inhibition de la transformation blastique des lymphocytes, transformation induite par la PHA. Cette inhibition a été
    mesurée par méthode optique et par méthode radio-isotopique.
    b) Une action inhibitrice de la croissance des fibroblastes (non quantifiée mais évidente)
    c) une inhibition de la croissance de cellules cancéreuses épidermoïdes, mais sans ..destruction cellulaire. }
    -ln VIVO: !
    l'injection intraveineuse à des lapins, 5 jour~ de suite, de Sénégénate de magnésium purifié induit une diminution significative
    des gammaglobulines.
    Il ne semble pas y avoir d'effet dépresseur sur les T -lymphocytes (test des rosettes Iymphocytaires négatif). 1
    Ces données suggèrent une présomption d'efficacité dans les mala~ies auto-immunes à médiation sérique et dans les
    fibroses.

    Certaines affections prolifératives, de faible grade de malignité, semblent aussi pouvoir en bénéficier. l'absence d'effet
    aplasiant confirme l'absence d'action anti ADN-ARN. l'hypothèse la plus vraisemblable est une action sur les récepteurs de
    membrane.

    C) -le Gnidia kraussiana et le Daphnégnidium (famille des Thyméléacées)
    Botanique -


    Le Gnidia kraussiana Meissn a été primitivement nommé Lasiosiphon kraussianus. C'est une plante ligneuse de la savane
    naissant d'un rhizome très développé, ligneux et fibreux, à écorce rugueuse, de couleur marron rougeâtre. La partie aérienne
    est souvent détruite par les feux de brousse et les tiges repoussent à partir des rhizomes, souvent avant le début de la saison
    des pluies.
    Les rameaux dressés, de 5 à 10 mm de diamètre, ont une écorce fauve, rouge ou brune, très fibreuse (apte, après traitement,
    à produire des cordes).
    Les feuilles, pétiolées, sont lancéolées. )
    Les fleurs (janvier à avril dans l'hémisphère Nord) sont jaunes, portées par une inflorescence terminale. :
    Le Daphné gnidium présente de nombreuses ressemblances avec le Gnidia kraussiana .On le trouve dans les régions
    méditerranéennes (garrigues, maquis) et dans les forêts de la rive Nord de la Gironde. Il en diffère par ses fleurs blanches,
    terminales, donnant quelques rares fruits arrondis, rouges puis noirs.


    L'utilisation de ce Daphnégnidium, à la place du Gnidia kraussiana (conseillée par Monsieur AYMONIN, du Museum d'histoire
    naturelle), a été conditionnée par:
    -la relative rareté du Gnidia kraussiana qui aurait pu faire disparaître l'espèce en cas d'usage intensif.
    -Le fait que l'un des principes actifs identifié dans le Gnidia kraussiana (Primeverosyl genkwanine) se trouvent dans le
    Daphné gnidium , plus abondant et plus facile à extraire.


    Usage traditionnel-


    C'est la poudre de rhizome de Gnidia kraussiana qui est utilisée par les tradipraticiens africains pour traiter (efficacement,
    nous l'avons vérifié) la lèpre lépromateuse qui doit sa gravité à la composante immuno-allergique. Tous insistent sur la très
    faible dose à utiliser (environ 100 mg/semaine) en raison de la forte toxicité du produit. Certains la font bouillir dans le
    bouillon d'un poulet sacrifié rituellement. On verra que, plutôt que d'une pratique "magique", il s'agit là d'une façon efficace de
    diminuer la toxicité de la plante.
    En Europe, les livres de pharmacie du 19è siècle indiquent l'usage du Daphné gnidium , per os, qui s'était perpétué jusqu'au
    18è siècle, pour soigner la lèpre et la syphilis. Il avait été abandonné en raison de sa toxicité.


    Toxicologie -


    Toutes les Thyméléacées contiennent des triterpénoïdes très toxiques, en raison des fonctions époxyde et phénol-éther.
    Mais ces toxiques peuvent être totalement éliminés par lavage, dans l'appareil de Soxhlet, au chloroforme ou au chlorure de
    méthylène. Lorsque ces triterpénoïdes ne sont plus détectables, la poudre de racine de Gnidia kraussiana n'a plus de toxicité
    importante; on peut donc en préparer une "teinture de Gnidia kraussiana déterpéné". La poudre détoxiquée de Daphné
    gnidium contient, par contre, des coumarines qui risqueraient d'avoir une action antivitamine K, incompatible avec la
    préparation d'une teinture.


    Des procédés de fabrication assez complexes ont permis d'isoler 2 produits:


    a) -le Primeverosyl-genkwanine, dont la toxicité est nulle pour le rat mais qui, en usage humain, peut présenter un petit effet
    aplasiant, très modeste en cas d'hémogramme normal, mais à prendre en considération en cas de situation d'aplasie: petit
    effet neutropéniant et, surtout, thrombopéniant.
    On constate qu'aucune toxicité aiguë ou subaiguë n'est décelable chez le rat per os, pour une dose de 2 000 mg/kg, 20 000
    fois supérieure à la dose quotidienne de l'usage clinique:
    0,1 mg/kg. )


    Cette distorsion entre la toxicité murine et humaine montre l'inadéquation du "modèle animal" pour évaluer la
    toxicopharmacologie de produits issus d'une pharmacopée traditionnelle: en effet, les tradipraticiens fondent leur expérience
    sur la clinique humaine et non sur la pharmacologie animale. ;


    b) -les Polysaccharides de ces 2 thyméléacées, extraits par hyprolyse chlorhydrique partielle du résidu de rhizomes épuisés
    par le chlorure de r1Iéthylène, puis par le méthanol, puis élimination du clH par dialyse.
    Les polysaccharides ne présentent aucune toxicité notable sur le rat ni sur le chien, qu'il s'agisse du produit extrait du Gnidia
    kraussiana (appelé LKD) ou du produit extrait du Daphné gnidium, appelé Daphoside@. , et qui a remplacé le LKD.
    Eléments de phytochimie et présentation -


    -le Primeverosyl genkwanine est un hétéroside flavonique. Rappelons que le Primeverose est un dioside composé de xylose
    et de glucose. Il est présenté en comprimés dosés à 1 mg de principe actif. (voir formule au rétroprojecteur) Nommé DPG :
    Daphné Primeverosyl Genkwanine.
    -Le Daphoside@. est un composé de polysaccharides de PM élevé (100 000 à 1 200 000) et composé d'arabinose, fructose,
    galactose, glucose, rhamnose et xylose. Présenté en gélules de 100 mg d'extrait sec, dosé à 52 ::t 3 mg de Polysaccharides.


    Pharmacologie -


    On connaît peu de choses sur celle du Primeverosyl genkwanine qui puisse expliquer son action évidente dans certaines
    pathologies malignes.
    Les Polysaccharides, par contre, présentent la propriété essentielle de stimulation de la synthèse des immuno-globulines,
    mesurable sur les 19 A, 19 G et 19 D.

    LES PATHOLOGIES SEVERES


    où elles peuvent être utiles


    1) -Hépatites -
    l'expérience européenne a confirmé la pratique africaine avec le Desmodium adscendens sur 30 cas d'hépatites virales en
    phase d'invasion, la guérison a été rapide: disparition de l'ictère, de la fatigue en 6 à 15 jours, normalisation très rapide des
    transaminases (Hépatites A, B et 2 cas d'hépatite C).
    mais le problème des hépatites en Europe est d'abord celui ctk la chronicité dans laquelle les facteurs d'auto-immunité et de
    fibrose prennent le pas sur I~ cytolyse et n'obéissent peu ou pas au Desmodium adscendens dont on peut confirmer ou
    infirmer l'efficacité après 30 à 40 jours de traitement. :
    Par contre, la Sélongénine@ est souvent efficace sur ces 2 facteurs et doit être prescrite (1 comprimé/20 kg/jour) lorsque la
    biopsie du foie mohtre un certain degré de fibrose.
    .
    Cette Sélongénine@ peut aussi être utile lorsque le traitement par Interféron + antiviraux est instaurée et efficace sur la
    charge virale mais dont on sait qu'un certain degré de fibrose lui sera inaccessible.


    2) -Maladies auto-immunes -


    c'est essentiellement la médiation sérique de l'auto-immunité (auto-anticorps) qui est accessible à la Sélongénine@, la
    médiation cellulaire obéissant plus rarement.
    L'effet biologique sur ces auto-anticorps, mesurable après 30 à 60 jours, accompagne en général l'effet clinique. Si une
    corticothérapie a été préalablement instaurée, elle pourra être diminuée puis supprimée lorsque l'effet de la Sélongénine@
    sera démontré.
    Dans ce cadre, on peut citer:
    -le Lupus erythémateux disséminé, les thyroïdites auto-immunes, la Maladie de Crohn, la rectocolite hémorrhagique (avec,
    dans ce cas, du Daphoside@ au départ, pour neutraliser la composante infectieuse).
    Une place à part revient à la sclérose en plaques:
    -dans les poussées récentes (de moins de 3 mois par exemple), le DPG permet le retour au "statuquo ante", comme fait
    souvent le flash corticoïde, mais d'une façon moins contraignante, sans effet toxique et, semble-t-il, avec une moindre
    accoutumance. (4 comprimés x 20 jours).
    -mais, dans la forme chronique (ou lentement progressive), l'effet est très inégal: certains malades ont des améliorations
    discrètes et des stabilisations avec 2 comprimés de DPG en continu; d'autres, avec la Sélongénine@ (3 c/jour).
    Mais souvent, cependant, on ne note aucun effet.


    ) -Les déficits immunitaires -


    le Daphoside@. pouvant stimuler la synthèse des immunoglobulines, est précieux dans:
    -les infections ORL et pulmonaires à répétition de l'enfance et, souvent aussi, l'eczéma et l'allergie respiratoire "à bascule"
    des enfants. Il existe des ampoules buvables pour l'usage pédiatrique. (1 ampoule/jour/10 kg -20 à 30 jours)
    -les bronchites chroniques de l'adulte et autres affections respiratoires (6 gélules/jour -sa à 60 jours).
    -quant au SIDA, un "créneau" dans l'évolution de la maladie peut en bénéficier: lorsque le taux des T4 est entre 150 et 500/
    mm3
    4) -Hémato-cancérologie -)


    le DPG a fait la preuve de son efficacité, parfois .seul, mais surtout en association avec le Purinethol ou l'Asparaginase à très
    faible dose, dans:
    -la prévention de l'acutisation de la Leucëmie Myéloiae Chronique
    DPG : 1 gélule/10 kg/jour -10 jour (= Jl à J10) par moiT et
    Purinethol : 1 mois sur 3 : 2 comprimés J2 -3 -4 -5 -6,
    -la phase d'acutisation de celle Leucémie Myéloiae Chronique
    DPG et Purinethol en continu (dose à moduler selon effet) ou, lorsque cette association perd son efficacité, DPG (même
    dose) + Asparaginase (spécialité Kidrolase) à très faible dose: pour l'adulte, 2 500 U, 2 jours/semaine (on peut utiliser la voie
    sous cutanée, en vérifiant tous les paramètres de la toxicité de l'Asparaginase et, lors de la première injection, en vérifiant
    l'absence d'allergie).


    -les leucémies aiguës, myelo ou Iymphoblastiques
    les mêmes associations sont opérationnelles mais, en raison de la nécessaire insertion dans les protocoles classiques, elles
    sont surtout utilisables pour la période d'entretien de la rémission complète.


    -les lymphomes non Hodgkiniens
    avec la même nuance, le DPG seul, avec ou sans Asparaginase, peut induire ou confirmer la rémission complète ouvrant la
    porte à la guérison.
    Avec le DPG aussi, on peut avoir des résultats dans le myélome multiple et certains cancers solides: vessie, rein,
    mélanome, parfois pancréas, neuroblastome, parfois prostate.
    Enfin, la Sélongénine@ peut être opérationnelle dans le Maladie de Waldenstrom, le myélome et le cancer différencié de la
    pros
    ate (évaluation de l'effet sur les marqueurs).




    Pour plus d'informations : le site de l' Association du Dr Pierre TUBERY

    http://monsite.wanadoo.fr/GRETAC/page1.html

    Où vous procurez la plante ?

     

    ASSOCATION SOLIDARITE
    BP 2121
    31020 TOULOUSE CEDEX 2

    tel : 05.34.25.94.60
    Fax : 05.34.25.12.72
    e-mail : solidaritemalades@wanadoo.fr



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  • le regime du Dr Seignalet



    Les aliments à proscrire

     Le blé.


    Le blé est dangereux, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu'il est
    toujours cuit. Il faut donc supprimer le pain, les croissants, les gâteaux, les pizzas, les biscuits, les biscottes, les galettes de blé, la farine de blé, les pâtes et les
    semoules. Le pain complet est pire encore que le pain classique, car il est plus cuit et plus riche en molécules de Maillard.


     Le maïs.


    Le maïs est dangereux pour les mêmes raisons que le blé. Il faut donc supprimer les corn-flakes, le pop-corn, les grains de maïs doux et la farine de maïs (Maïzena).

    L'orge, le seigle et l'avoine.


    En somme, toutes les céréales modernes, mutées, cuites, incomplètes, vieillies...


    Le lait d'origine animale et ses dérivés.


    Présentant de nombreux inconvénients pour l'homme, le lait de vache est interdit ainsi que ses dérivés : beurre, fromages, crème, glaces, yaourt. Il faut proscrire également les autres laits d'origine animale : chèvre, brebis, jument...

    Les viandes cuites.


     Les charcuteries cuites telles que le jambon cuit, le pâté, les rillettes, le boudin, l'andouillette...

    L'oeuf cuit.


     Les boissons riches en sucre blanc et en acide phosphorique, puissants déminéralisant (sodas, colas, jus de fruits du commerce), ainsi que la bière qui est assimilable à une céréale.

    Aliments autorisés :

    Le riz


    Du fait qu'il soit resté semblable à sa forme sauvage préhistorique, l'expérience clinique
    montre qu'il est rarement nocif.
    Aussi est-il autorisé, aussi bien blanc que complet.

    Le lait de soja et les yaourts de soja.


    Ils sont de bons substituts du lait de vache
    et des yaourts classiques.

    L'oeuf cru.


    L'idéal est de se procurer des oeufs biologiques.Le blanc, uniquement formé d'albumine et peu ragoûtant, peut être écarté,
    alors que le jaune sera gobé. Pour les patients qui ne souhaitent pas manger d'oeufs crus, on peut les préparer à la coque à température peu élevée.

    Le poisson cru.


    Le poisson cuit est moins redoutable que la viande cuite. Cependant, mieux vaut opter pour le poisson cru. Une recette simple consiste à faire mariner de fines tranches de poisson dans du jus de citronadditionné d'un peu d'huile d'olive, et aromatisé par de fortes quantités de coriandre, d'aneth et de basilic.


     Les crustacés, les mollusques et les coquillages.


    Les coquillages crus, les huîtres, les moules, les palourdes... sont même conseillés.


     Les légumes essentiellement verts.


    Asperge, artichaut, aubergine, betterave, champignons, chou, fenouil, épinards, haricot vert, navet, poireau, pomme de terre, salsifis et légumes exotiques. S'ils sont trop durs pour être consommés crus, ils seront cuits à la vapeur ou à l'étouffée.

     Les légumes secs ou légumineuses.


    Pois, haricots blanc ou rouge, lentilles, pois chiche, fèves, quinoa, tapioca et soja


     Les crudités.


    On usera largement des aliments appartenantà ce groupe : carotte, céleri, champignons,concombre, cresson, endive, mâche,melon, poivron, radis, salades vertes, tomate.

    Les fruits.


    Abricot, ananas, banane, cerise, fraise,framboise, mandarine, orange, pamplemousse,pêche, poire, pomme, prune, raisin,fruits exotiques, pour ne citer que les
    principaux.


     Les fruits secs ou conservés.


    Largement représentés dans le régime(datte, figue, amande, arachide, noisette,noix, olive), ils doivent être mangés crus.

    Certains condiments.


    Sel, vinaigre de cidre, citron, oignon, ail,câpre, cornichon.
    La quantité de sel doit être limitée et ilfaut préférer le sel complet, beaucoup plus riche en minéraux.

    Favoriser les omega 3 et 6.

    Sabstenir de consommer de l'alcool , à défaut est tolérer une coupe de champagne qui est considéré sur le plan clinique comme un reconstituant de l'organisme. Il faut savoir que dans les hopitaux, des demi bouteilles de champ sont distribués aux malades pour leur santé.

    La luzerne est très dangereuse pour les personnes souffrant de maladie autoimmune.

    Pour ma part, je ne mange plus de viandes pendant des années et j'ai constaté une disparition totale des symptômes, aucun plats réparés ou surgelés.
    Il faut savoir que les poissons surgelés contiennent du mercure.
    je privilégie les légumes, les fruits, les poissons, les crustacés, tous les dérivés de la cuisine végétalienne, quinoa, toffu, aliments à base de soja, les céréales et je bois 1 litre de lait par jour contrairement aux indications du Dr Seignolet. Veillez à choisir des légumes et fruits issus d'agriculutre biologique confirmés.



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  • Définition

    Le lupus érythémateux disséminé est une maladie auto immune dont l'origine précise est inconnue, s'accompagnant d'un trouble sévère de l'immunité (défaut de la fonction certains globules blancs : les lymphocytes T et B). Elle touche préférentiellement les femmes jeunes, et sa fréquence semble plus élevée chez les noires américaines et les asiatiques. Cette maladie, qui se caractérise par la productions d'anticorps et plus particulièrement d'anti ADN, peut être à l'origine d'une auto destruction de tous les organes.
     
    On sait maintenant que le LED est une maladie «auto-immune», c'est-à-dire une maladie où le système immunitaire du malade semble s'être retourné contre lui. En temps normal, le système immunitaire défend le corps contre tout ce qui lui est étranger, comme les bactéries et les virus. Dans le LED, le système immunitaire se comporte comme s'il ne reconnaissait pas le corps de la personne auquel il appartient; au lieu de la protéger, il se retourne contre elle en produisant, par exemple, des anticorps qui vont réagir avec les tissus de la personne même. On nomme ces anticorps des «auto-anticorps».

    La fréquence du lupus érythémateux disséminé est de 3/100.000 en France environ.

    Maladie du collagène (collagénose) et du tissu conjonctif (tissu de soutien et de remplissage de l'organisme contenant diverses protéines comme les fibres de collagène, des fibres élastiques, etc...) associée à la présence d'anticorps. Les cellules du sang sont la cible d'un processus mettant en jeu des anticorps anti-globules rouges entre autres, se fixant à leur surface et conduisant à leur destruction (anémie hémolytique).
    On peut assister à une lymphopénie (baisse du nombre des lymphocytes) si les anticorps sont dirigés contre les lymphocytes, ou à une thrombopénie (baisse du nombre des plaquettes) si les anticorps sont dirigés contre les plaquettes . Il semble exister une perturbation sévère des mécanismes de régulation immunitaire (défense de l'organisme) avec sensibilité accrue à l'apoptose (suicide des cellules). Cela aurait pour conséquence une hyper production (production exagérée) d'anticorps et en particulier d'auto anticorps notamment les anti ADN, à l'origine de complexes circulants qui vont précipiter ("se rassembler") au niveau des capillaires (vaisseaux de tout petit calibre) à l'origine d'une inflammation de ceux-ci et d'une atteinte des reins (glomérulonéphrite) et du cerveau. Il semble exister des facteurs favorisants, comme la prise de certains médicaments ou d'œstrogènes.

    Causes( Inconnue)

    On évoque éventuellement :
    • Terrain génétique (famille lupique et jumeaux). Il semble que 4 ou 5 gènes joueraient un rôle majeur dans la maladie (on a localisé 1 de ces gènes sur le chromosome 6).
    • Terrain hormonal (prédominance féminine et recrudescence de la maladie au moment de la grossesse, crises déclenchées chez l'animal par l'injection de doses d'oestrogènes).
    • Environnement (expositions à certains produits).
    • Lumière solaire.
    • la suite d'une angine mal soigné.
    • des antécédants d'infection au bacille de koch dans la famille.
    • l'exposition à un irradiation nucléaire.
    • Des facteurs environnemantaux puisque que le taux de lupus augemente depuis les années 70.

    Symptômes

    La caractéristique du lupus érythémateux disséminé est sa variété d'expression pouvant aller d'une maladie modérée ne touchant que le peau ou la peau et les articulations, peu évolutive, à une atteinte plus sévère touchant plusieurs organes vitaux.
    La maladie débute par :
    • De la fièvre.
    • Une atteinte de l'état général.
    • Des arthralgies (douleur des articulations) touchant les extrémités et se caractérisant par une destruction de celle-ci mais respectant le cartilage (rhumatisme de Jaccoud), avec raideur articulaire.
    • Une atteinte de la peau, qui a donné son nom à la maladie, et comprend différents aspects, touchant les pommettes et jusqu'aux ailes du nez et devenant érythémateuse (coloration rose rouge en forme d'ailes de papillon) avec un oedème. Elle peut être provoquée par une exposition au soleil et atteint parfois les membres aux parties exposées.
    • Une atteinte du cou et des épaules.
    • Une alopécie (chute de cheveux) en plaques.
    • La photosensibilité de ces lésions est caractéristique. Les lésions cutanées ont un bon pronostic.
    • Le lupus discoïde se caractérise par des plaques érythémateuses couvertes d'une croûte au niveau du cuir chevelu, de la face et des oreilles. Il est de bon pronostic, mais environ 25% des patients débutent leur maladie par cette atteinte bénigne et progressivement présentent une extension de l'affection.
    • Le livedo réticulaire siège sur les membres et se caractérise des lésions thrombotiques (présence de caillot sanguin), en particulier au niveau du cerveau.
    • L'atteinte de l'appareil rénal est retrouvée dans 50% des cas. Elle se caractérise par une protéinurie (présence d'albumine dans les urines) à l'origine d'un syndrome néphrotique (protéines dans les urines avec œdème), dont le diagnostic est obtenu par une ponction-biopsie rénale (prélèvement de tissu au niveau d'un rein). Elle peut évoluer vers une insuffisance rénale (insuffisance de fonctionnement des reins en tant qu'organe de filtration).
    • L'atteinte cérébrale se voit dans 1/4 des cas environ, et fait le pronostic de la maladie. Elle s'accompagne d'un syndrome dépressif avec des mouvements anormaux pouvant être déclenchés par la prise de contraceptifs oraux ou par une grossesse. Quelquefois, en observe des crises d'épilepsie, de migraine, de douleurs inexpliquées le syndrome de Guillain Barré lupique. Il s'agit d'une infection des nerfs périphériques (appartenant au système nerveux périphérique c'est-à-dire l'ensemble du système nerveux sans l'encéphale et la moelle épinière). Elle se caractérise par une démyélinisation (dégénérescence, destruction) due à l'inflammation de la gaine de myéline (gaine de nature graisseuse entourant l'axe des neurones).
    • Syndrome de Raynaud : les doigts des mains et des pieds, comme n'importe quelle autre partie de l'organisme, comportent de petites artères appelées artérioles. Quand elles sont soumises au froid, elles se ferment , c'est-à-dire que leur calibre diminue, entraînant une chute de la vascularisation à ce niveau. En terme médical, cela s'appelle une ischémie digitale paroxystique, qui se manifeste par l'apparition successive d'épisodes de pâleur et de cyanose (coloration tirant sur le bleu gris et traduisant un manque d'oxygène dans les doigts). Une coloration rouge vif associée à une douleur des doigts concernés peut être provoquée par un réchauffement trop brutal ou un stress émotionnel interrompant l'arrivée du sang. La localisation de ce phénomène se limite parfois à deux ou trois doigts de chaque main. On estime que le phénomène de Raynaud touche environ 10 % de la population générale.
    • Une atteinte cardiaque est possible avec parfois une péricardite (inflammation des membranes de recouvrement et de protection du cœur) Les formes pulmonaires évoluent vers des difficultés respiratoires. Elles s'accompagnent de pleurésie (atteinte des plèvres, membranes de protection des poumons) ainsi que du syndrome du poumon rétractile s'accompagnant d'une élévation progressive du muscle diaphragmatique. Les autres organes touchés sont : les yeux, le foie (hépatique lupoïde) et le système digestif (s'accompagnant de douleurs abdominales aiguës).
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